Dans les provinces de Kasaï-Oriental et Lomami, la traversée du bac sur la rivière Kalelu est devenue un sujet brûlant qui suscite l’indignation de la population locale. Alors que le bon de passage était fixé à 200FC l’année dernière, les passants sont consternés par une hausse de prix qui persiste depuis plusieurs mois, sans aucune justification apparente.
Auparavant, les passants payaient 200FC et recevaient un bon de paiement en échange. Cependant, cette année, les passants sont confrontés à des tarifs exorbitants : 500FC pour chaque piéton, 1500FC pour une moto, 1000FC pour un vélo et 2500FC pour une moto ou un vélo chargé de marchandises. Cette augmentation soudaine et injustifiée a suscité la colère et l’incompréhension parmi les habitants de la région.

Interrogé par un journaliste, un passant a exprimé son mécontentement : « Le passage par ce bac devient de plus en plus inquiétant. Les prix augmentent sans raison valable et nous ne recevons même plus de bon de paiement. Nous ne savons même pas si l’argent que nous payons va dans les caisses de l’État ou dans les poches des contrôleurs. »
De plus, la nécessité de construire un pont sur la rivière Kalelu est devenue une demande pressante. Les résidents soulignent que pendant la saison des pluies, lorsque la rivière déborde, il devient extrêmement difficile d’atteindre le point d’embarquement du bac. Certains sont même contraints de recourir à des pirogues pour pouvoir accéder à la traversée. La construction d’un pont faciliterait non seulement les déplacements, mais contribuerait également au développement économique de la région en assurant un flux plus fluide des marchandises agricoles.

Face à cette situation, il est crucial que les autorités compétentes prennent des mesures pour répondre aux préoccupations de la population. Une transparence accrue dans la collecte des fonds et la construction d’un pont sur la rivière Kalelu sont des actions nécessaires pour assurer une traversée plus abordable, sûre et efficace, tout en favorisant le développement économique de la région. La population attend des réponses concrètes et des actions concrètes pour résoudre cette problématique qui impacte directement leur quotidien.
Ruben Nyanguila