Au moins 50 civils ont été atrocement exécutés par les soldats congolais dans un carnage opéré mercredi dans la ville de Goma au Nord-Kivu lors d’une manifestation contre la Monusco par les jeunes Wazalendo appartenant à une secte religieuse installée dans cette ville.
Ces tueries graves dont les vidéos postées sur les plateformes des réseaux sociaux étant devenues virales, ont poussé certaines personnalités politiques plus particulièrement de l’opposition Congolaise.
Il s’agit notamment de Martin Fayulu et Moïse Katumbi, qui ont affirmé un sentiment de déception face à l’attitude des militaires censés garantir la sécurité des personnes et de leurs biens.
«Nous condamnons le carnage à Goma des membres d’un groupe révolté contre l’insécurité, perpétré par nos éléments des FARDC sous le commandement du Gouverneur Militaire du Nord-Kivu. Les dépouilles des victimes ont été traitées avec le plus grand déni d’humanité. Personne n’a le droit d’ôter la vie à un concitoyen manifestant qu’importe ses croyances et son combat. Cette énième violation des droits humains doit faire l’objet d’une enquête sérieuse et les responsables punis! », à décrié le patron de Lamuka.
De son côté, Moïse Katumbi fustige l’ incompétence du gouvernement à annihiler l’insécurité, qui semble à présent lui donner une mauvaise cote.
Dans la même veine, il appelle à une enquête sérieuse qui doit être diligentée pour que les auteurs des tueries ainsi que leurs commanditaires soient identifiés, traduits en justice et condamnés avec sévérité.
Pour le moment, un silence de mort est constaté du côté des autorités compétentes, qui estiment que ces jeunes Wazalendo étaient drogués et manipulés pour jouer le jeu des rebelles du M23.
Jacob Séraphin Nkita