Dans une interview accordée à HORIZON24.INFO le président du cadre de concertation de la société civile du Kasaï Oriental, a démontré l’importance de la conférence sur le plan de développement de la province. Cette rencontre reportée sine die suite à la mort de feu maître Mukendi wa mulumba.
Abbé Pierre Kabamba président de la commission Justice et Paix au diocèse de Mbujimayi et président du cadre de concertation de la société civile, pense que c’est un travail qui revient au peuple Kasaïens réuni au sein des organisations de la société civile. Pour lui les politiciens n’ont rien à voir avec la mise en place du plan stable de développement.
» C’est une rencontre très très importante, la conférence sur le plan de développement du Kasaï Oriental ne devait pas parler seulement du développement mais devait arriver à produire un plan de développement stable et qui devait être remis entra les mains de la société civile parce que le gouvernements passent, les députés passent…mais la société civile demeure. C’est elle qui devra faire le suivi et évaluation… »_
Le président du cadre de concertation de la société civile insiste sur la sélection des points essentiels à traiter lors de cette rencontre. Abbé Pierre Kabamba précise que même si tout doit être prioritaire, les éléments primaires qui font le social de la population doivent être pris en compte
« Les grandes lignes sont notamment l’agriculture, parceque les Kasaïens quittent ici , ils craignent la faim, le problème d’énergie électrique, la mobilisation de recettes… à ces problème s’attachent d’autres. L’eau n’est pas un problème mais plutôt la conséquence du manque d’électricité »
Ces déclarations ont été faites en marge du festival MAKUTANO prévu au mois d’octobre prochain à Kinshasa et à Mbujimayi