Ils étaient réunis ce mercredi 28 Décembre dans la salle de réunion du gouvernorat de province pour la signature du cahier de charge contenant les droits et devoirs relatifs à l’exploitation minière par la société chinoise SACIM. Les travaux ont été lancés par la Gouverneure intérimaire du Kasaï Oriental.
Les participants à cette rencontre étaient les représentants de la société d’investissement minier ANHUI CONGO Sarl, les chefs coutumiers et les délégués représentant les communautés locales, le gouvernement provincial représenté par les ministres des mines, énergie, hydrocarbures et de finances.
Selon le coordonnateur de la SACIM la réunion n’est pas arrivée au résultat attendu par manque de consensus dans le chef des représentants des communautés locales au sujet du contenu du cahier de charge dont ils étaient déjà en possession.
« Nous étions venus pour présenter le projet de cahier de charges qui a été rédigé entre la société SACIM et les communautés riveraines qui nous entourent (…) Le cahier de charges, il est rédigé pour une période de cinq ans et pour un montant global de 5 millions de dollars. C’est vous dire que, la SACIM va mettre à la disposition des communautés un montant annuel d’un million de dollars et qui va servir à réaliser des projets que les communautés elles-mêmes vont définir. » A déclaré Alex Tshidibi Mbayabo coordonnateur de la SACIM au sortir de la réunion.
Le travaux vont reprendre le 31 Décembre, le temps de laisser les représentants des communautés concernées harmoniser les avis sur le document.
« Le cahier de charges sera formalisé et signé le 31 décembre 2021 après que les équivoques soient levés. (…) Il y a eu un petit problème entre les Chefs des groupements et leurs délégués. Donc, il a été décidé qu’ils se retrouvent au cours de la journée de demain(Jeudi 30 décembre), pour lever les quelques équivoques afin de nous permettre de revenir ici après demain, donc, le 31 décembre, pour finaliser ce travail et pour procéder à la signature du cahier de charges ». A ajouté le coordonnateur de la SACIM
De leurs côtés, les chefs coutumiers représentants les communautés locales ont affirmé que si la signature n’a pas eu lieu c’est parceque qu’ils ont manqué de se mettre d’accord sur le contenu. Selon eux, leurs délégués ne leur avaient pas présenté le document dans un délai raisonnable.
Emmanuel KALONJI